Speeches Shim
Les cactus poussent à l'état sauvage dans la majeure partie du sud de Madagascar, recouvrant les plaines comme de mauvaises herbes géantes, leurs tiges épineuses faisant saillie de manière menaçante. Dans le village de Belamboa Bas, cependant, les cactus ne sont pas une menace, mais une bouée de sauvetage. Les variétés comestibles plantées à la main en rangs bien ordonnés juste en-dehors de la ville sont la réponse à un problème qui accable la communauté depuis des décennies.
C’était une jeune fille sérieuse et travailleuse appelée à réussir ses études, mais sa famille s’est soudain retrouvée sans source de revenu stable. Il y avait bien la ferme, un lopin de terre où poussaient quelques cultures, mais cela ne suffisait pas pour nourrir tout le monde et assurer l’éducation des enfants.
Les enfants malagasy méritent d’avoir le meilleur départ possible dans leur éducation et savoir lire et écrire est une compétence fondamentale. L’USAID Madagascar et le Ministère de l'Éducation nationale ont mis au point une nouvelle approche pour améliorer les méthodes d'apprentissage de la lecture chez les écoliers malagasy de la onzième à la neuvième. Il s’agit du programme «Mahay Mamaky Teny» (MMT) qui signifie «Je sais lire». Avec l'aide de la Banque Mondiale, l'USAID a lancé un projet pilote d'une durée de sept mois dans 60 écoles des régions d'Analamanga et de Boeny.
Il fait noir et frais dans la pièce. Les étudiants sont assis par terre, le dos appuyé contre un vieux sommier en bois, le mur de béton nu ou de gros sacs de grains. Sur ordre de l’enseignant, un homme se lève et s’approche du tableau. Il est chargé de résoudre les deux problèmes d’arithmétique affichés : 6.202 divisé par 7 ; 2.313 multiplié par 3. Il navigue facilement à travers la longue division et la multiplication, encore plus rapidement. Il regagne son sac de grains pendant que ses camarades applaudissent à l'unisson.
Lorsque vous venez d’un petit village situé à 27 kilomètres au sud de Maroansetra, une ville déjà isolée du nord-est de Madagascar, vous n’avez pas beaucoup de choix : soit vous êtes pêcheur, soit vous êtes agriculteur. N’empêche, Jean-Michel Razafindrazaka, 52 ans, cherche constamment à bâtir une vie meilleure pour lui-même, sa femme et leurs cinq enfants.
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